>>> https://youtu.be/5WULK5cumdM
>>> https://youtu.be/jM3pMTwIs_U
6 mars 2023
Les véhicules et l'équipement, totalisant plus de 2 700 pièces, seront livrés à l'Ukraine pour être utilisés contre l'invasion russe qui a duré plus d'un an.
Blog Maçonnique agnostique et adogmatique. Son rite moderne est un rite basé sur la quête de la Raison, de l’Homme maillon de la chaîne sociétale… "Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin jamais simplement comme un moyen." Emmanuel Kant
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6 mars 2023
Les véhicules et l'équipement, totalisant plus de 2 700 pièces, seront livrés à l'Ukraine pour être utilisés contre l'invasion russe qui a duré plus d'un an.
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Des soldats français déployés avec l'OTAN sur la base militaire roumaine de Cincu, en décembre 2022 |
Affaires étrangères
Avec le retour de la guerre sur notre continent, l'Otan est ressuscitée. Et l’Union Européenne se forge une dimension géopolitique nouvelle. Paris, Berlin et Varsovie augmentent leurs budgets militaires. Quels sont désormais les enjeux de la sécurité en Europe?
Avec
L’Europe ne sera plus jamais la même. Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, la guerre continue sans que se dessine la moindre perspective de négociations, et les transformations qu’elle impose sont profondes, et irréversibles. D’abord le retour sanglant de la violence des armes au cœur d’un continent toujours travaillé par des mémoires différentes des guerres du 20e siècle, un continent globalement prospère longtemps bercé par l’illusion que le commerce, l’interdépendance économique entretenaient forcément la paix.
>>> Armement : les leçons de la guerre en Ukraine
C’est aussi, face à l’agression et à l’extraordinaire leçon de courage donnée par les Ukrainiens, la surprise et la satisfaction de vérifier la cohésion des Occidentaux, Européens en tête, qui la célèbrent comme une première victoire, fût-ce sur eux-mêmes. L’Alliance atlantique a retrouvé sa raison d’être, mutualisant sous leadership américains des moyens sans précédent pour protéger nos valeurs et nos libertés.
Maintenir dans la durée la cohésion et l’unité
Sanctions économiques, accueil des réfugiés mais aussi soutien financier, livraisons d’armes, formation militaire : l’Union Européenne se découvre et se forge cette dimension géopolitique que la présidente de la Commission appelait autrefois de ses vœux dans le scepticisme général. L’Allemagne, la Pologne et aussi la France augmentent massivement leurs budgets militaires. Plus l’Europe se transforme, plus les interrogations se multiplient, même si les urgences de la guerre permettent aux dirigeants d’éviter d’y répondre. Au sein des 27, les Européens partagent-ils la même vision des objectifs à atteindre ? Quelles garanties de sécurité seraient-ils prêts à accorder à l’Ukraine à long terme ? Au sein de l’OTAN, tous les pays membres adhèrent-ils aussi volontiers à l’évidente suprématie des Etats-Unis ? Quelles conséquences, en particulier, pour la vision française d’une défense, d’une autonomie stratégique européenne ? Comment maintenir dans la durée la cohésion et l’unité nécessaires face à d’autres acteurs du grand désordre international, à commencer par la Chine ?
Ulrike Franke a notamment écrit une publication dans la revue War on the Rocks sur la génération Y face aux nouveaux défis de l’Allemagne après 30 ans de paix (A Millennial Considers the New German Problem After 30 Years of Peace).
Jaroslaw Kuisz a publié de nombreuses tribunes dans la presse internationale, notamment dans le New York Times, the Guardian, Le Monde, Foreign Policy, Neue Zürcher Zeitung. Son ouvrage La nouvelle politique de la Pologne (The New Politics of Poland) paraitra en octobre 2023 (Manchester University Press).
Louis Gautier est l’auteur de Mondes en guerre, tome IV – Guerres sans frontières de 1945 à nos jours, un ouvrage publié aux éditions Passés Composés (2021).
Le 24 février 2022, la Russie envahit l’Ukraine.
Un an après, la guerre continue, détruisant un pays situé à la jonction de deux mondes, celui de Vladimir Poutine et celui de l’Union européenne. Le dessous des cartes revisite ce pays devenu tragiquement familier, dont les villes et les régions sont désormais associées à des combats : Kiev, Boutcha, Odessa, Zaporijjia, Kherson…
Nous retraçons l’histoire de ce jeune État souverain déjà grignoté par les ambitions du Kremlin depuis l’annexion de la Crimée en 2014, mais également sa géographie, d’hier et d’aujourd’hui, pour constater par les cartes les ravages produits en une année de guerre.
Dix mois après l'invasion de l'Ukraine par les chars russes, nous examinons les évolutions récentes de la filière de l'armement, depuis l'innovation et la cyberdéfense à la vente d'armes en passant par la production militaro-industrielle
Épisodes
>>> L’innovation, une arme fatale
Dans quelle mesure les investissements dans le secteur de l’innovation et des technologies de l’armement sont-ils toujours nécessaires, face à la recomposition des formes de la guerre ?
>>> Une production d’armes en rafale
Comment la guerre en Ukraine rebat-elle les cartes pour l'industrie de la défense ?
>>> Vendre son arme au diable ?
Pourquoi le commerce mondial des armes est-il devenu un commerce aussi florissant, par son importance à la fois diplomatique et économique ?
Avec Giuliano da Empoli, conseiller politique et auteur du "Mage du Kremlin", nous abordons la question du populisme, en plein essor en Italie, en Suède et en France, mais aussi le trumpisme et le bolsonarisme, qui font un grand retour cette année.
Avec Asma Mhallah, spécialiste des enjeux géopolitiques du numérique, nous interrogeons les liens entre complotisme, populismes et réseaux sociaux.
Épisodes
>>> Sun Tzu et l’art de la guerre, comment vaincre sans péril inutile ?
Dans l’Antiquité chinoise, un stratège nommé Sun Tzu aurait écrit un traité militaire, "L’Art de la guerre", dont la traduction, l’interprétation et les applications sont aujourd’hui encore discutées. Qui était vraiment Sun Tzu ? Et quel sens faut-il donner à son traité ?
>>> César et la guerre des Gaules. Vous verrez du pays qu’ils disaient !
Renseignement, alliances, bataille rangée ou siège, quelles tactiques et stratégies César a-t-il déployées pour conquérir les Gaules ? Comment se battaient les légions romaines et quel rôle jouait la cavalerie ?
>>> Clausewitz a-t-il inventé la guerre absolue ?
Le militaire prussien Carl Von Clausewitz est une figure centrale des guerres napoléoniennes qui bouleversent l’Europe du début du XIXe siècle. Publiés de façon posthume, ses écrits sur le fait militaire sont un témoignage éclairant d’un moment charnière de l’histoire militaire et philosophique.
>>> Che Guevara et la guérilla, avoir l’ennemi à l’usure
Entre 1953 et 1959, la guérilla cubaine menée par Fidel Castro et Ernesto Che Guevara a raison du régime de Fulgencio Batista pourtant soutenu par les États-Unis. Quel rôle joue la guérilla dans l'histoire de la stratégie militaire ? Peut-on parler d'une stratégie de guérilla et de contre-guérilla ?
Introduction
Aujourd’hui, la question concernant la possibilité de la politique dans le monde moderne occupe tous les philosophes de la politique, et il semble que ce problème est propre à notre époque. Néanmoins, cette question n’est qu’une variante des questions classiques sur la pertinence de la politique, visant à la séparer en tant qu’un objet d’analyse. Dans mes réflexions sur la politique dans la société contemporaine, je voudrais utiliser les catégories proposées par Michel Maffesoli pour deux raisons.
D’abord, sa théorie se situe très près des motifs classiques de la pensée sociologique. Puis, il attribue à la politique une signification bien particulière. Maffesoli a pris Machiavel pour le patron de son Temps des tribus. À première vue, ce choix n’est pas évident.
On peut lire cet ouvrage comme une ardente polémique avec la politique dans les sens donnés par Machiavel, en tant qu’un art de gagner et de maintenir le pouvoir. La crise de la politique ainsi définie devient l’un des sujets les plus importants de l’autonarration de la société contemporaine.
L’originalité de Maffesoli a donc les mêmes origines que celle de Machiavel – tous les deux, ils comprennent qu’il est temps de réviser notre compréhension du politique. Maffesoli propose un retour à la « pensée de la place publique », à la politique qui n’est pas faite à partir de la perspective des salons et des académies. Dans ce texte, je voudrais demander si cette vision n’entraîne pas l’effacement du problème de la politique en général. C’est ainsi que je vais opposer les idées de Maffesoli et celles de >>> Max Weber, en indiquant les points où ils ne peuvent pas s’accorder.
La naissance de la société néotribale
Maffesoli nous donne une critique de l’hyper-organisation moderne, de l’hypertrophie des régulations, de la fiction omniprésente de l’individualisation. Cette critique concerne des théories sociologiques ainsi qu’une réalité sociale que celles-ci décrivent et construisent. Maffesoli s’oppose notamment à la vision weberienne de la modernité : Weber – par le postulat de Wertfreiheit – affirme « un type moderne de l’homme rationalisé comme la somme des habitudes stéréotypées : l’homme d’organisation » . Maffesoli fait une opposition entre ce désenchantement et le réenchantement postmoderne. Les institutions dépourvues de la magie et la sociologie scientifique sont incapables de faire face à la pression de l’irrationnel qui est une conséquence immédiate de la rationalisation.
Maffesoli a développé le concept de « la société néotribale » mais il vaut mieux parler d’une « société des néo-tribus ». Cette dernière, bien qu’elle ressemble beaucoup à ses ancêtres pré-modernes, s’est fondée sur un mode inédit de construction des relations interpersonnelles, retournant à la pure socialité processuelle.
La socialité – d’après Maffesoli – est une réinterprétation synthétique de la solidarité organique durkheimienne et de la sociabilité simmelienne. Maffesoli renverse le sens des deux types de solidarité sociale de Durkheim : le type mécanique, typique de la société moderne, s’opposant au lien organique né de la diversité, qui est caractéristique d’une société tribale. Quant à la sociabilité, celle-ci inspire Maffesoli particulièrement comme une forme primordiale de la socialisation. La nature volontaire, l’importance d’un élément proxémique, la légèreté et le plaisir – telles sont les propriétés des relations sociales selon Simmel, que Maffesoli attribue à toutes les interactions.
Le principe d’appartenance
Les communautés fondées sur une telle socialisation ont plusieurs aspects particuliers dont le premier est la viscosité de la vie tribale. Maffesoli fait valoir que la compacité exceptionnelle des néo-tribus découle du principe de l’appartenance fondée uniquement sur les propriétés qui ne peuvent pas être acquises par une action délibérée. On ne peut pas apprendre à aimer le thrash metal ou la prose de Virginia Woolf : tout simplement, un jour, il est clair que l’on ne puisse plus vivre sans eux. C’est le goût qui nous donne un billet d’entrée à la tribu des fans, vu le rôle joué par l’esthétique dans la vie tribale.
Les membres d’une tribu se reconnaissent grâce à des signes externes. On peut se contenter de la métaphore de Goffman selon lequel il s’agit là d’une conséquence de la multitude des rôles joués par les individus dans des spectacles différents. Maffesoli l’accepte, mais il va plus loin, vers l’extérieur de ce goût qui dirige les personnes vers des rôles divers. Le goût fonctionne d’une manière mécanique : il est même difficile de parler des « choix esthétiques ». À un moment, certaines choses cessent de correspondre à une certaine « forme de vie ». Mais la forme de vie wittgensteinienne n’est pas réglée a priori – une hexis est requise pour suivre les règles, celle qui est intégrée à la vie communautaire fondée sur l’émotivité et la spontanéité. Ainsi, la forme de la vie d’une tribu ferme-t-elle l’accès aux « autres ». Une tribu constitue un groupe de personnes qui se reconnaissent mutuellement par leur vêtement similaire, c’est-à-dire par l’esthétique sans implications morales ou intellectuelles immédiates. Par conséquent, Maffesoli fait valoir que l’on peut caractériser l’attitude néotribale par « l’immoralisme éthique ». L’éthique cesse de garantir la cohérence de la vie à la moderne, elle n’ordonne pas la biographie, elle ne produit pas de subjectivité individuelle. La communauté émotionelle est instable, ouverte, tout en demeurant dans une relation anomique avec la moralité reconnue.
Dominer une tribu ?
Tout mène à la conclusion que, dans une tribu, il n’y a pas de place pour la domination au sens weberien, définie comme la chance d’obéissance. Le goût, sans être systématique ni réglé, ne peut pas la garantir. Maffesoli fait une exception pour la domination charismatique, le seul type de domination fondée sur la dépendance personnelle du leader. Chez Weber, la domination charismatique dure pourtant aussi longtemps que le charisma du leader. En revanche, un charisme néotribal persiste jusqu’à ce que les membres de la tribu aient une attitude émotionnelle subjective envers le leader.
Une tribu – fermée du point de vue épistémologique et communicationnel – reste en même temps ouverte puisque l’abandon n’est pas limité. Cela résulte de l’inconstance du goût. La « chance d’obéissance », qu’a un leader tribal charismatique, est alors sûre et imprévisible à la fois. Le chef d’une tribu ne sait jamais le nombre de ses supporters, bien qu’il puisse être sûr de leur loyauté.
Dominer une société tribale ?
Si l’on constate que la catégorie de domination weberienne ne s’applique pas à une seule tribu, il nous reste à élargir le champ d’intérêt à une multitude de tribus. Par là, on reprend la question de l’identité tribale en tant que fondement de l’intégrité individuelle et sociale. Si chaque néo-tribu a sa propre forme de vie, qu’est-ce qu’était une société composée de telles néo-tribus ?
Maffesoli ne nous donne pas une réponse directe. Il utilise la métaphore du réseau pour indiquer une variété de dimensions du néo-tribalisme. Cette métaphore n’explique pas, cependant, comment un ensemble construit d’unités si périssables peut exister. Cela nous amène à la question de la dualité des règles selon lesquelles fonctionne la société néotribale.
La personne (persona) dans une tribu – au niveau micro – agit en tant que membre de la communauté émotionnelle sans dimension institutionnelle. En même temps, l’individu opère dans le domaine du macro-social dont les institutions sont « archaïquement modernes ». Le paradoxe de cette macro-société tient à ce qu’elle ne trouve pas son équivalent au niveau de l’identité individuelle. Cela présente un double obstacle : l’individu n’est plus en mesure de soutenir les institutions dont la logique lui est étrangère et ces institutions perdent leur légitimité. C’est ainsi que le tribalisme a corrompu toutes les institutions sociales . Par conséquent, la personne néotribale vit dans une sorte de commensalisme avec les institutions : sans contribuer à leur fonctionnement, elle fait usage de ce qu’elles offrent. Ce commensalisme se transforme parfois en parasitisme. Ce principe s’applique à toutes les institutions, les institutions politiques y compris.
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Benito Mussolini |
En 1922, Mussolini devient premier ministre en Italie à la suite d'une période de violence dont le point d'aboutissement fut la "marche sur Rome". Il restera au pouvoir pendant plus de 20 ans. Comment a-t-il instauré et installé le fascisme en Italie ?
Avec
Nous sommes le 11 novembre, anniversaire de l'armistice de 1918 qui a mis fin à la première guerre mondiale. Le fascisme italien, à beaucoup d'égards a été un enfant de la première guerre mondiale. De plus, cette année 2022 est celle du centenaire de l'arrivée au pouvoir de Mussolini en Italie, occasion d'ouvrages divers sur ce sujet. Notre question du jour est donc celle-ci : Y a-t-il une philosophie du fascisme ?
"Le fascisme était une politique de la peur et la violence était au cœur de son fonctionnement. Mais il y avait un autre élément : la séduction. La peur était une passion politique séduisante. Mussolini était un socialiste. A l'époque c'était le parti de l'espoir, le symbole était le soleil de l'avenir. Quand Mussolini est expulsé du parti socialiste et au crépuscule de la première guerre mondiale, en cherchant une nouvelle route pour accéder au pouvoir, il comprend quelque chose : il n'y a qu'une seule passion politique plus forte que l'espoir, c'est la peur." Antonio Scurati
Les italiens n'ont pas encore terminé avec le fascisme.
Bibliographie
Sons diffusés
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Le premier ministre hongrois Viktor Orbán s'exprime lors d'une conférence de presse à Munich, en Allemagne, le 06 novembre 2014 |
« En quête de politique » tente de définir l’illibéralisme. Drôle de terme. Est-ce un oxymore, au sens où il n’y pourrait y avoir de démocratie qu’avec les règles habituelles ou alors, envisager que nos règles serait, en réalité, pensées de façon ethnocentrique ?
L’Italie, peut-être bientôt la France, sont-ils menacés d’illibéralisme ?
Il faut d’abord, comme souvent en politique, s’entendre sur les mots.Le terme illibéral existe depuis les années 90. Pierre Rosenvalon, l’historien et politologue l’a utilisé mais celui qui lui a donné l’acception qu’on lui attribue aujourd’hui, c’est le journaliste américain Fareed Zakari en 1997. Sa définition sied parfaitement à la dérive autoritaire, populiste et conservatrice qu’ont connus nombres de pays de l’est après une ou deux décennies de libéralisme politique et de capitalisme économique plus ou moins chaotique. Ce mot, plutôt négatif d’illibéralisme, a été utilisé par Victor Orban, lui-même pour qualifier, par cet habile retournement du stigmate, sa façon de diriger et de transformer la Hongrie. Dès lors un choc de culture démocratique fait vaciller l’Europe sur ses bases depuis maintenant plus de 10 ans.
Invités :
Dominique Reynié , politologue, professeur à Sciences Po dont les travaux portent sur les grands enjeux de société, Bernard Guetta , journaliste, spécialiste de géopolitique internationale et Yves Bertoncini , consultant en affaires européennes et Président du Mouvement Européen – France depuis décembre 2016 et Giuliano da Empoli, écrivain et conseiller politique italien et suisse. Il est le président de Volta, un think tank basé à Milan, et enseigne à Sciences-Po Paris.
La chronique livre d'Aurélie Marcireau :
Bibliographie :
L'équipe
Si la sobriété, plus que jamais de mise, nous engage écologiquement et économiquement à changer nos modes de consommation – et plus largement nos modèles d’existence … A quoi pourrait ressembler la fin de l'abondance ?
Épisodes
>>> Peut-on faire sans la décroissance ?
Que faire face à la finitude de nos ressources ? La réduction de la production marchande est-elle suffisante ? Ne faut-il pas repenser en profondeur nos façons de vivre pour qu'elles soient plus respectueuses du vivant ?
>>> Le plaisir peut-il ne pas être prédateur ?
Comment le plaisir se manifeste-t-il dans le capitalisme ? Peut-on penser le plaisir hors des dualismes induits par rationalité moderne ? Suffit-il alors de se “soucier des autres” pour repenser le plaisir en dehors d’un cadre de domination ?
>>> La peur de la fin du monde est-elle utile pour réfléchir ?
Comment imaginer la fin du monde ? La peur est-elle un moteur nécessaire à la réflexion ? Comment repenser l’histoire en prenant en compte la finitude humaine et l'amenuisement des ressources ?
>>> Privation, abstinence, ascèse... est-ce l'avenir ?
Que pouvons-nous faire face au réchauffement climatique et à l’accroissement des inégalités ? Un changement de système est-il suffisant pour mettre fin à notre mode de consommation démesuré ? De quelle façon peut-on limiter certaines pratiques qui pourtant nous procurent du plaisir ?