Roland Gori, à distance des techno-phobies réactionnaires, analyse les impensés subjectifs, sociaux et politiques des usages des nouvelles technologies numériques. Il montre que l’humain, aujourd’hui, en « mangeant » du numérique, son langage, sa grammaire où la forme et la syntaxe prévalent sur le sens, façonne sa subjectivité. L’addiction à communiquer tend à récuser la place et la fonction de l’Autre. Hyper-connectés mais isolés, l’homme néolibéral se trouve ainsi exposé au risque d’un nouveau totalitarisme.
Conférence organisée par l'Association des Droits de l'Homme de la Sorbonne (ADHS), le 28 février 2018. Réalisation: Victoria Piscina
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