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Portrait de Spinoza |
De Paul B. Preciado à André Comte-Sponville, en passant par les éthiques grecques, Pascal ou encore Spinoza, la poursuite du bonheur par les philosophes semble être sans fin. Pourquoi l'appréhension de cette notion philosophique les met-elle tant dans l'embarras ?
Épisodes
>>> Euphorie, dysphorie : le bonheur est-il dans le refus de la norme ?
Dans ce grand entretien, Paul B. Preciado s'interroge sur les conditions politiques du bonheur et sur la dimension collective et non pas psychologique de la joie, qu'il nous invite à chercher en dehors des modes d'existence érigés par le capitalisme cybernétique.
>>> Le bonheur dépend-il de nous ?
Le développement personnel en vogue aujourd'hui, nous incite à travailler sur nous-mêmes pour mieux nous épanouir. Un credo emprunté à la fameuse thèse de nos antiques stoïciens et épicuriens qui, chacun à leur façon, faisaient du détachement la clé du bonheur.
>>> N'y a-t-il pas un certain goût du malheur dans la philosophie moderne ?
Bien que la philosophie de Pascal nous apprend que la cause de tous nos malheurs provient de notre condition mortelle, elle repose pourtant sur l'idée de bonheur, qui constitue le désir le plus absolu et universel des hommes, bien qu'ils ne puissent le trouver qu'en contemplant leur misère.
>>> Spinoza est-il LE philosophe du bonheur ?
Spinoza fonde son éthique sur un problème philosophique aussi ambitieux que vital : parvenir à déceler un vrai bien, qui peut se partager et qui, une fois découvert et acquis, nous procure une joie continuelle, suprême et pour l’éternité.
>>> La philosophie a-t-elle encore quelque chose à dire du bonheur ?
Le bonheur est un idéal de l'imagination : tout le monde en rêve, mais personne ne sait le définir. André Comte-Sponville décide de le définir par la négative : le bonheur est le contraire du malheur, et il coïncide avec la période où la joie paraît immédiatement possible.
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