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« Ah, cette photo de Piccoli… Un vrai portrait de Titien. Cruauté, force, faiblesse, peur, humanité simple sous l’élégance tapageuse » Michel Piccoli dans le film Le Sucre. |
Ah, cette photo de Piccoli… Un vrai portrait de Titien. Cruauté, force, faiblesse, peur, humanité simple sous l’élégance tapageuse. Et toute l’imagerie d’Hollywood, c’est-à-dire toutes nos images projectives actuelles.
Là, c’était tout simplement une image phallique absolue, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, l’image appuyée de la virilité.
C’était un peu de l’autodérision. Ça vient d’un beau film de truands. Il fume un havane : c’est le dernier de ma série tabagique Mallarmé-Depardieu. Réglons la question du tabac, fuyons la censure et respectons-la : le tabac était réputé bon contre le Covid, on avait la permission tacite de fumer pendant l’épidémie. Bien sûr, on a arrêté depuis.
La lutte des classes traverse la bibliothèque, comme disait Maurice Nadeau. Piccoli, l’homme comme l’acteur, était un champ de bataille de la lutte des classes. Le grand bourgeois mais « de gauche », l’assassin et la victime dans le même homme. Et le post que j’ai fait de cette photo sur Facebook m’a valu une rencontre essentielle. Ça ne doit pas être un hasard. [...]
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