Ce soir, entretien avec Lily Martinet, chercheuse senior au Max Planck Institute à Luxembourg, qui a rédigé une thèse sur les signes, les emblèmes et les symboles dans le droit international.
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Groupe de danseurs maoris (Nouvelle-Zélande, 1977). |
En raison de la mondialisation qui met au contact les biens, les hommes et les cultures, la justice doit s’étendre aux dimensions de la planète (pour l’environnement), du globe (pour la circulation des biens), de l’universel (la justice pénale internationale) mais aussi du très petit, comme les signes, les emblèmes et les symboles. Ceux-ci circulent dans d’autres univers de sens qui les interprètent différemment et peuvent les transformer en logo ou autres motifs décoratifs, au risque de heurter les membres de leur culture d’origine. C’est à l’étude de ces nouveaux conflits que Lily Martinet, chercheuse senior au Max Planck Institute à Luxembourg, a consacré sa thèse.
"(A propos des Hakas des indiens maoris) Il y a des hakas pour plein d'occasions différentes. Le haka le plus célèbre est celui des All Blacks, qui est réalisé avant les matchs de rugby. Ce haka est maintenant protégé par une loi qui crée un droit moral. Donc, la tribu d'origine du haka et son créateur doivent être mentionnés et rétribués à chaque fois que ce haka est utilisé, sur le territoire de Nouvelle-Zélande."
"Toutes les négociations qui sont en cours à l'OMPI (Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle) par exemple, pour avoir des protections des droits de propriété intellectuelle portent sur les savoirs traditionnels et les expressions culturelles traditionnelles."
Extrait musical choisi par l'invitée : "El condor pasa" (If I could) par Simon & Garfunkel - Album : Bridge over troubled water (1970) - Label : Columbia.
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