Les Nouvelles Vagues ouvrent cette semaine un chantier de réflexion autour du rire. Avec deux journalistes et une avocate, nous commençons par évoquer ses frontières en place publique, notamment médiatique.
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Christophe Dechavanne, "Panique sur la 16", TF1, le 6 octobre 1987 |
Et nous allons commencer par une définition par la “négative”. Car au plaisir de celui qui rit, peuvent s’opposer des droits ou des limites - notamment quand le spectacle est livré sur la place publique des chaînes de télévision ou des réseaux sociaux.
Il faut dire que le champ de l’humour est particulièrement difficile à circonscrire. Parce qu’il se frotte au principe de la liberté d’expression. Est-il pour autant sans limites ?
C’est cette question que nous allons nous poser aujourd’hui.
Avec Vincent Manilève, journaliste à Slate, auteur de plusieurs articles sur Cyril Hanouna, notamment “Les jours passent et le rire de Cyril Hanouna me hante” ; avec Samuel Gontier, journaliste à Télérama et auteur du blog Ma vie au poste (La Découverte, août 2016) ; avec (par téléphone) Caroline Mécary, avocate au barreau de Paris. A l’occasion de l’actuelle polémique autour de l’émissionTouche Pas à mon Poste (C8), nous parlons des limites morales et juridiques du rire dans l’industrie du divertissement, quand il agite des questions de genre, de race, de classe.
Programmation musicale
Marmalade, Laughing Man
Sidney Bechet, Si tu vois ma mère
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